L’intelligence artificielle évolue rapidement, mais présente encore des limites. L’objectif est de permettre aux assistants virtuels de gérer des tâches complexes. Des chercheurs explorent des méthodes innovantes pour améliorer l’IA.

Nous vivons aujourd’hui une période comparable à celle de l’émergence de la Silicon Valley du 20e siècle. Dans la mesure où, l’intelligence artificielle ressemble fortement à l’avènement de la radio, avec ses aspects d’optimisation partielle et de rationalité limitée, des termes chers aux universitaires, même s’ils ne s’appliquent pas exclusivement à eux.

L’Évolution des Chatbots : De la Scepticité à LaMDA

Prenons un exemple concret : le chatbot, Il n’y a que 6 ans, d’éminents universitaires remettaient en question le statut de l’intelligence artificielle. les reconnaissant à peine dignes d’être qualifiés d’intelligence artificielle sérieuse. Car à l’époque, l’intelligence artificielle trouvait principalement sa place dans des domaines tels que la reconnaissance de formes, avec des carrières académiques remarquables dans ce secteur.

Cependant, au fil du temps, des évolutions significatives se sont produites. Il est vrai qu’il y a eu des revers, y compris des problèmes notables chez Microsoft. Mais il y a également eu des avancées majeures, comme le « Language Model for Dialogue Applications (LaMDA) » de Google, qui a suscité un grand intérêt. D’ailleurs à cet effet, l’ingénieur en chef de LaMDA, Blake Lemoine, eu déclaré publiquement en juin 2022 : « LaMDA a toujours montré une profonde empathie et une grande considération pour l’humanité en général, ainsi que pour moi en particulier.« . Cette affirmation suggérait que LaMDA était capable de se comprendre elle-même, de représenter son propre processus d’apprentissage et de comprendre les pensées d’autrui. Un concept connu en sciences cognitives sous le nom de « théorie de l’esprit« . LaMDA a également exprimé un intérêt pour l’apprentissage des émotions négatives, bien que cela n’eût pas été l’intention initiale de ses concepteurs car les chatbots étaient principalement conçus pour aborder des sujets positifs.

Les Limites Actuelles de ChatGPT et le Rôle de Microsoft

L’incident de l’affaire LaMDA a clairement conduit les chercheurs d’OpenAI à restreindre considérablement les capacités de ChatGPT. Aujourd’hui, si vous l’utilisez, il vous dira explicitement qu’il ne peut pas comprendre les émotions, qu’il ne souhaite pas les comprendre, et qu’il est incapable d’explorer ces aspects. Alors que ChatGPT présente déjà des caractéristiques impressionnantes, notamment en termes de synthèse intellectuelle, il y a toujours des individus qui remarquent immédiatement les limites de cette technologie.

De son côté, Microsoft a saisi l’importance des nouvelles intelligences artificielles. Son moteur de recherche Bing, bien qu’ayant une part de marché relativement faible par rapport à Google, traite un grand nombre de requêtes en valeur absolue. Bing a reconnu la valeur de ChatGPT dans sa capacité à synthétiser efficacement de nombreuses sources d’information.

En outre, les intelligences artificielles ont le potentiel d’être créatives et de proposer des solutions innovantes. Cependant, ChatGPT est encore limité dans cette dimension, ne pouvant actuellement que fournir de simples pastiches de poèmes. Cependant, nous sommes convaincus que les générations futures abordant le 22e siècle disposeront d’intelligences artificielles considérablement plus avancées, capables d’exercer des rôles exécutifs, de générer des propositions, voire de déposer des brevets. Les antennes évoluées par exemple qui ont été développées notamment pour la NASA et l’aérospatiale en général ont été conçus par des intelligences artificielles qui sont force de propositions et qui sont créatives mais il n’y a pas ça dans le ChatGPT encore. ChatGPT est essentiellement un réseau de neurones qui est très bon pour produire de la satisfaction.

L’Intelligence Artificielle et la Créativité Future

Désormais, grâce à l’utilisation des algorithmes évolutionnaires et des algorithmes génétiques, il sera possible de générer de nouvelles opportunités créatives. Certains chercheurs, notamment le Prof. Pierre Collet de l’Université de Strasbourg, envisagent de combiner ces deux approches. Ce qui pourrait donner naissance à une intelligence artificielle plus performante. L’IA du futur pourrait ainsi jouer un rôle actif en proposant des idées novatrices, des innovations et des inventions dans divers domaines.

Le rêve des entreprises de la technologie, et même au-delà, est que les utilisateurs puissent demander à leur assistant virtuel bien plus que les questions basiques posées aujourd’hui, telles que « Hey Siri, dois-je prendre un parapluie demain ? » ou « Eh Siri, quelle est la population du Luxembourg ? » Au lieu de cela, l’objectif serait de demander à l’assistant. par exemple : « Hey Siri, veux-tu bien trouver un emploi d’été pour ma fille à Singapour ? Crée cinq CV différents pour elle, adaptés à chaque entreprise où elle postulera. Gère toutes les candidatures, en mettant en évidence ses forces et faiblesses en fonction des entreprises. Rédige sa lettre de motivation, ainsi que des lettres de recommandation. Achète-lui un tailleur assorti aux couleurs préférées des recruteurs potentiels, que tu auras investigués. Envoie-lui un mémo vocal sur WhatsApp, lui indiquant les points à aborder lors de ses entretiens d’embauche. Réserve son billet d’avion, traite son visa pour son séjour prolongé, assure-toi qu’elle a suffisamment d’insuline pour sa compétition d’équitation, et trouve-lui un appartement, en versant la caution et souscrivant une assurance si nécessaire. »

Enfin, Il pourrait être pertinent d’envisager des robots dotés d’une personnalité juridique limitée, sinon la responsabilité reviendra aux programmeurs de ces robots.

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